Attayar est concerné par la participation au prochain gouvernement et a même une idée claire des partis avec lesquels il veut s’allier. Mais avant, il doit se mettre d’accord avec eux sur une personnalité pour présider le prochain gouvernement et en convaincre Kaïs Saïed.
Intervenu ce matin, mercredi, 15 janvier 2020, sur les ondes de Jawhara FM, le vice-secrétaire général du Courant démocrate (Attayar), Mohamed Hamdi, est revenu sur les principales décisions du conseil national de son parti, réuni hier.
A cet égard, M. Hamdi a, d’abord, souligné qu’Attayar est concerné par la participation aux concertations autour de la formation du prochain gouvernement dont le chef devra prochainement être proposé par le président de la république, Kaïs Saïed.
Le parti social-démocrate est également concerné par la «participation active» à ce gouvernement, ajoute l’ancien député constituant.
Mohamed Hamdi a, par ailleurs, affirmé qu’Attayar se concertera avec les 3 partis entre lesquels les négociations, autour de la participation au gouvernement de Habib Jemli, se sont arrêtées, et ont échoué, le 23 décembre dernier, à savoir Ennahdha, Echaâb et Tahya Younes.
En effet, pour l’ancien professeur de philosophie, ce quartet représenterait «le meilleur noyau pour le gouvernement», ajoutant que les concertations qui avaient rassemblé les 4 partis s’étaient distinguées par leur «souplesse», et qu’il est donc naturel de les poursuivre.
Interrogé sur la possibilité de discuter également avec Qalb Tounes, l’ancien professeur de philosophie a répondu que «si cela s’avérera nécessaire, on verra bien», assurant que pour l’instant, il n’en voit pas l’utilité.
Des propos qui viennent contredire, soit dit en passant, ceux de Iyadh Elloumi qui a estimé ce matin qu’Attayar a mis fin à ses réserves concernant Qalb Tounes.
Ce n’est visiblement pas encore le cas, même si force est de constater que la position affichée par M. Hamdi n’est plus aussi catégorique qu’avant.
Pour rappel, Attayar qui avait porté plainte, en octobre dernier, contre le président de Qalb Tounes, Nabil Karoui, pour avoir conclu un contrat de lobbying avec une société étrangère dont les modalités violent la loi électorale, a, jusque-là, toujours exprimé son refus de collaborer avec ce parti, jusqu’à ce que son président, accusé également de corruption financière, règle sa situation juridique.
C. B. Y.
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