En réaction à l’annonce de la désignation d’Elyès Fakhfakh, par le président de la république Kaïs Saïed, pour la formation du prochain gouvernement, Hakim Ben Hammouda, qui était parmi les candidats au poste, n’a eu de mots que pour… lui-même.
Tout en remerciant vivement les partis et groupes parlementaires qui lui ont témoigné leur confiance et proposé sa candidature au poste de chef de gouvernement, M. Ben Hammouda a tenu également à remercier les organisations nationales, les personnalités nationales et toutes celles et ceux qui lui ont exprimé leur amitié et leur soutien.
«Le projet auquel je crois et que je porte vise à reconstruire le contrat social basé sur le renforcement de la transition démocratique, la construction d’un nouveau modèle de développement et la lutte contre la pauvreté et les inégalités», a-t-il expliqué dans un post facebook, en ajoutant : «Je continuerai à porter ce projet, à défendre les idées de la justice sociale au service de notre pays.»
Mauvais perdant, M. Ben Hammouda, qui s’y voyait déjà, n’a pas eu un seul mot de félicitation pour M. Fakhfakh. Il n’a même pas cru devoir lui souhaiter le succès dans sa future mission (et à travers lui le succès de la Tunisie tout entière).
Le principal défaut de notre élite politique est ici bien illustré : ces «compétences nationales», dont la compétence est beaucoup plus proclamée qu’accomplie effectivement dans des actions concrètes, manquent de modestie et ont un ego sur-dimensionné.
I. B.
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