L’idée est défendue par plusieurs observateurs : les trois principaux candidats à la primature ayant remporté l’adhésion des partis, coalitions et blocs parlementaires pourraient figurer ensemble dans un même gouvernement.
Notre confrère Majid Bettaïeb, ancien journaliste économique à l’agence Tap, est parmi les défenseurs de cette formule qui offre l’avantage de satisfaire beaucoup de parties à la fois et de permettre une bonne ceinture politique au prochain gouvernement.
Certes, le président de la république a choisi Elyes Fakhfakh et lui a confié la mission de constituer un gouvernement susceptible d’obtenir le vote de confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), mais rien n’empêcheraient les trois hommes de travailler ensemble main dans la main, la Tunisie, aujourd’hui en pleine crise, a besoin des apports conjugués de toutes ses compétences.
Le «tiercé gagnant» pour utiliser l’expression de Majid Bettaieb serait composé d’Elyes Fakhfakh comme chef de gouvernement, Hakim Ben Hammouda comme ministre des Finances et Fadhel Abdelkefi comme ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale, ou l’inverse, les deux hommes ayant les qualifications requises pour les deux postes.
«Cette proposition peut permettre à la Tunisie d’éviter des palabres inutiles, d’autant que ce tiercé est accepté part tout le monde», souligne Majid Bettaieb.
I. B.
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