Selon l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2019, publié le 23 janvier 2020 par Transparency International, la Tunisie se classe au 74e rang sur 180 pays. Elle a reculé d’un rang par rapport à 2018 (73e), pour le même score: 43 sur 100.
L’IPC note 180 pays et territoires selon leurs niveaux perçus de corruption dans le secteur public, en s’appuyant sur 13 évaluations d’experts et enquêtes menées auprès de chefs d’entreprises. L’indice utilise une échelle de 0 (fortement corrompu) à 100 (très peu corrompu).
Le niveau de corruption en Tunisie est le moins élevé du Maghreb
La Tunisie a obtenu un score de 43 sur 100 en 2019 et la corruption y est moins perçue qu’au Maroc, classé 80e sur 180 pays avec un score de 41 sur 100.
L’Algérie et l’Egypte sont encore moins bien classées : 106e sur 180 pays et un score de 35 sur 100.
Sans surprise, la corruption en Libye est, par contre, beaucoup plus prospère puisque ce pays se classe 168e sur 180 avec un score de 18 sur 100.
L’Europe du Nord et la Nouvelle Zélande, parmi les plus «propres»
Le Danemark, la Nouvelle Zélande et la Finlande figurent au top des pays les plus «propres», tandis que la Syrie, le Soudan du Sud et la Somalie sont les pays où la corruption règne le plus.
La corruption est plus répandue là où l’argent peut circuler dans les campagnes électorales et chez les riches
En définitive, le rapport 2019 de Transparency International révèle que la corruption est plus répandue dans les pays où l’argent peut circuler librement dans les campagnes électorales, et où les gouvernements n’écoutent que les voix de personnes riches ou bien connectées. Et Ce phénomène est bien répandu en Tunisie, on l’a observé lors des dernières élections législatives et présidentielles. Et il s’aggrave scrutin après scrutin.
A. M.
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