Les prix des olives continuent de s’effondrer en janvier 2020 pour le 3e mois consécutif dans les marchés de plusieurs régions du pays, ce qui impacte négativement les prix de l’huile d’olive, commente note confrère « Flehetna« .
Les prix de l’huile d’olive subissent à leur tour une baisse auprès des huileries : les prix ne dépassent pas 3,8 DT le kilogramme d’huile au meilleur des cas et sont même descendus à 3 DT dans certaines régions, sans compter les frais de transfert.
A un moment où le litre d’huile de maïs coûte environ 3,720 DT (donc 5 litres à 18,600 DT), les agriculteurs acceptent le prix de 3 DT le kilogramme d’huile d’olive extra vierge seulement, contenant plus d’1,1 litre d’huile.
Le stockage est l’une des causes les plus importantes de la crise du secteur de l’huile d’olive, la capacité de collecte de l’Office national de l’huile (ONH) se limitant à 100.000 tonnes seulement.
Ce dernier est financé à 50 millions de dinars tunisiens – MDT ($ 16,6 millions) sous forme d’emprunt du Trésor, dont seulement 15 MDT ont été perçus, en plus d’une ligne de garantie de l’Etat de 100 MDT ($ 33,3 millions) sous forme de financement supplémentaire.
Selon Chokri Bayoudh, directeur général de l’ONH, le total des besoins de financement de l’ONH, à fin janvier 2020, est estimé à environ 170 MDT ($ 56,6 millions).
Notons que l’ONH vend le litre d’huile d’olive extra vierge à 5,6 DT ($ 1,8), un prix lié à l’offre et à la demande sur les marchés locaux et internationaux.
En d’autres termes, la bonne récolte de cette année n’a pas été une bonne nouvelle pour les oléiculteurs, l’abondance de l’offre ayant provoqué la chute des prix.
A. M.
Donnez votre avis