Revenue sur terre après l’enthousiasme suscité par sa brillante qualification aux quarts de finale de l’Open d’Australie et sa bonne prestation à ce tournoi du Grand Chelem, à présent, il s’agit pour la star du tennis tunisien de gérer au mieux la suite des événements. Financièrement, une réduction des impôts lui ferait du bien, avoue-t-elle…
Le téléphone cellulaire d’Ons Jabeur n’a pas cessé de sonner avant et après son match aujourd’hui, mardi 28 janvier 2020, contre l’Américaine Sofia Kenin et qui s’est soldé par la défaite de la sportive tunisienne, 2 sets à 0.
Outre les appels des membres de sa famille et de ses amis, la vedette du tennis tunisien –et arabe– a eu l’honneur d’avoir reçu des appels téléphoniques de soutien et de félicitations de plusieurs hommes politiques et responsables tunisiens, notamment celui du chef de l’Etat Kaïs Saïed, la veille de la rencontre des quarts de finale.
Interrogée par l’AFP si elle souhaitait faire parvenir au président de la République un message, la tenniswoman tunisienne – après un court temps d’hésitation – a mis le pied dans le plat en déclarant: «Je n’ai pas d’idée précise, mais une réduction des impôts serait une bonne idée», ajoutant très vite, pour couper court à une éventuelle polémique et ne pas rompre le charme du moment: «Non, je préfère ne pas parler politique. Ce n’est pas un terrain que je connais». Malheureusement, le coup était parti…
Pour rappel, les sportifs comme Ons Jabeur sont imposables comme tous les autres contribuables et les gains des jeux sont même imposables à un taux de 25%. Ce qui est normal et en vigueur dans tous les pays du monde.
M. Ch.
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