Dans le cadre de l’accompagnement des détenus dans leur réintégration dans la société, la municipalité de Tunis a signé, mercredi 5 février 2020, un accord avec la prison civile de la Rabta, pour employer des prisonniers pour certains travaux d’intérêt général, notamment dans le réaménagement des zones vertes.
La mairesse de Tunis, Souad Abderrahim, a précisé, dans une déclaration à Kapitalis, que ceux qui seront embauchés seront des détenus arrivés en fin de peine, et que cette initiative entre dans le cadre de leur accompagnement, pour préparer au mieux leur réintégration dans la société.
Ils seront embauchés pour des travaux manuels, notamment le gardiennage, le nettoyage, le réaménagement des zones vertes et autres.
Souad Abderrahim a également, précisé qu’elle souhaite voir l’application, dans sa commune, de la loi sur les peines alternatives, qui remplacent l’incarcération dans certaines affaires judiciaires.
«Les travaux d’intérêt général (TIG) permettraient de réduire les peines privatives de liberté, de diminuer l’encombrement dans les prisons et profiteraient à tous», estime la mairesse.
Rappelons qu’en décembre 2018, Monastir a enregistré la première condamnation à des TIG, en Tunisie, décidée pour un jeune de 22 ans, initialement condamné à 4 mois de prison ferme pour vol.
Y. N.
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