Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué, aujourd’hui 7 février 2020, où il fait part de l’arrestation de l’auteur qui avait publié sur les réseaux sociaux, le mercredi 5 février, un post sur des «filles à vendre».
Il dira aux policiers que c’était juste une blague.
Le post du mauvais plaisantin, un adolescent de 15 ans, contenait également la photo d’une petite fille, avec le montant supposé de la vente (3.500 dinars), et un numéro d’appel à l’intention des éventuels acheteurs intéressés.
A la suite de cette publication, le département de la lutte contre la traite des personnes, relevant de la direction régionale de la protection sociale à la Police judiciaire, a pu identifier puis arrêter le plaisantin.
Lors de son audition hier, 6 février 2020, ce dernier a affirmé qu’en publiant son post, il voulait seulement plaisanter sans plus! Il a ajouté que la photo de la petite fille «à vendre» qu’il avait publiée était celle de sa propre sœur, et qu’il l’avait tout de suite retirée après la diffusion de l’annonce sur les réseaux sociaux, et après avoir reçu plusieurs appels téléphoniques.
Lors de l’enquête, la mère du jeune garçon a assuré qu’elle n’était pas du tout au courant de ce qu’a fait son fils et confirmé que la photo de la petite fille est bien celle de sa fille. Elle s’est en outre engagée à accorder plus d’attention à son fils, arguant de l’âge difficile par lequel il passe.
Après consultation du procureur près du tribunal de Tunis 2, il a été décidé de déférer l’adolescent devant le juge, en présence de sa mère, dès que l’enquête est terminée.
A. M.
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