Lancée depuis 2016 et financée avec un don de 2,4 millions de dinars tunisiens (MDT) du Fonds arabe de développement économique et social (Fades), l’étude de faisabilité technico-économique et géophysiques de l’autoroute le Kef-Tunis semble s’éterniser.
Si on en croit Sami Hamrouni, directeur régional de l’équipement du Kef cité par l’agence Tap, cette étude ne serait fin prête que vers 2022. À ce rythme, il serait très difficile pour l’actuel ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Selmi, de voir sa promesse, faite en mai 2019, que «le projet de l’autoroute le Kef-Tunis sera fin prêt en 2025 au plus tard», réalisée à cette date. Et pour cause. Aux dernières nouvelles, le bureau d’études chargé de ce projet, dont le coût s’élève à 700 MDT, serait encore au stade du relevé topographique aérien.
Selon nos informations, la seule avancée concerne le tracé. Ainsi, l’hypothèse de faire passer cette autoroute par la région de Jendouba est complètement écartée au profit d’un passage par Siliana qui bénéficiera d’une bretelle, voire d’un tronçon autoroutier de 30 kms.
Khémaies Krimi
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