Chaque élection présidentielle américaine réserve son lot d’anecdotes. Ainsi va la démocratie aux Etats-Unis… Le scrutin présidentiel de 2020 nous a déjà gratifiés d’une première surprise: Pete Buttigieg, jusqu’ici inconnu du grand public, a remporté l’important caucus démocrate de l’Iowa, véritable tremplin de la course à la Maison Blanche. Ce jeune polyglotte parle arabe et il a appris notre langue en Tunisie.
Les élections présidentielles américaines sont précédées par le long parcours des primaires, qui permettent aux partis démocrate et républicain de sélectionner les deux candidats qui croiseront le fer le premier mardi suivant le premier lundi du mois de novembre. Cette année, pour la 58e élection présidentielle de l’histoire des Etats-Unis, ce scrutin présidentiel américain se tiendra le 3 novembre.
Si pour les républicains, les jeux sont faits et Donald Trump sera sans conteste le candidat du GOP (Grand Old Party), la tâche pour les démocrates semble être compliquée: le parti de l’âne devra subir l’épreuve ardue et coûteuse des primaires.
Et c’est toujours par le caucus de l’Iowa que les primaires commencent et que la course à la Maison Blanche est lancée. Lundi dernier, 3 février 2020, c’est un jeune candidat âgé de 38 ans, Pete Buttigieg, qui a créé la surprise dans les rangs démocrates en battant, entre autres grosses pointures, des ténors comme Joe Biden et Bernie Sanders
Une des particularités de Buttigieg – outre le fait que la prononciation de son patronyme est cause de migraine pour les journalistes radio et télé –, cette coqueluche de l’aile gauche du Parti démocrate parle sept langues –y compris l’arabe.
Ainsi, si Pete Buttigieg venait à être choisi, l’été prochain, par la convention de son parti pour concourir contre Donald Trump et qu’il remportait cette course à la Maison Blanche, il serait le premier président des Etats-Unis à parler arabe.
Et ce fils d’immigrés maltais a appris l’arabe en Tunisie, à l’Institut Bourguiba des langues vivantes de Tunis.
M. Ch.
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