La députée de Qalb Tounes et présidente de la commission des droits, des libertés et des relations extérieures à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Sameh Dammak, estime que l’évocation des braquages dans les réseaux sociaux est exagérée et pense que le phénomène fait probablement l’objet d’une instrumentalisation politique ou sociale au vu de la double-crise que vit le pays à ces deux niveaux.
Mme Dammak a indiqué, aujourd’hui, 19 février 2020, qu’il s’agit notamment de l’avis de cadres du ministère de l’Intérieur qui ont fourni à sa commission parlementaire un ensemble de statistiques en relation avec le phénomène. Des statistiques qui seraient proches de la moyenne nationale des dernières années.
Elle a affirmé, à cet effet, que 40% des délits recensés en Tunisie sont liés aux braquages et que 20% de ceux-ci ont été commis dans les gouvernorats du Grand Tunis (Tunis, Ariana, Manouba et Ben Arous).
En tout cas, qu’il y ait une exagération ou pas, ces statistiques sont loin d’être anodines et la lutte contre le phénomène, qui met en péril la sécurité et la tranquillité d’esprit des citoyens, doit être prise avec un maximum de sérieux.
C. B. Y.
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