D’un côté un head coach proposé par le président de la section de foot, d’un autre un premier assistant confirmé par «le président» du club mais que le premier entraîneur n’avait pas prévu dans son équipe. Que des compromis à l’Etoile sportive du Sahel (ESS) mais le terrain est seul juge !
L’Etoile sportive du Sahel (ESS) a publié la composition de son staff technique, suite à la nomination de Kaies Zouaghi comme entraîneur de l’équipe A en remplacement de Juan Carlos Garrido, qu’on dit très bien placé pour prendre en main, dans les prochaines heures, le Wydad Casablanca, adversaire de l’ESS en quart de finale de la Ligue des champions (aller le 29 février 2020 à Casa et retour le 7 mars).
Dans le staff, Imed Ben Younes garde son poste de premier assistant. Tout comme les préparateurs physiques, l’Espagnol Jorge Simo et Ahmed Briri, ou l’entraîneur des gardiens Faouzi Ouni, alors que Naoufel Chebil, qui a été annoncé au départ comme le second de Zouaghi, est désigné entraîneur adjoint affecté à la coordination avec le Centre des jeunes. Dr Mondher Hadda, président du comité médical, et Dr Khaled Maaref, médecin d’équipe complètent l’équipe d’encadrement.
Zouaghi est l’option de Chokri Laamiri, nouveau président de la section football, non pas de Ridha Charfeddine qui était en négociation avec d’autres techniciens dont notamment Roger Lemerre, avant que les choses ne se terminent par un accord avec l’un des enfants du club.
Cela veut dire que la gestion directe est désormais l’apanage de Laamiri, qui a accepté de laisser Ben Younes, en place, sur la demande de Charfeddine et parce que des joueurs influents ont réclamé le maintien de l’ex-attaquant international de l’ESS. Le nouveau patron de la section football ne peut démarrer sa tâche que dans la sérénité.
D’un côté un head coach proposé par le président de la section de foot, d’un autre un premier assistant confirmé par «le président» du club (officiellement démissionnaire !) mais que le premier entraîneur n’avait pas prévu dans son équipe. Mais tout cela n’est que compromis. L’étape suivante placera Laamiri au centre de toutes les attentes, d’autant que Charfeddine lui a confié pratiquement les clés de la maison, comme il l’avait fait avec le duo Houcine Jenayah-Zied Jaziri, puis Mehdi Laajimi.
Le succès de l’entraîneur sur qui il a misé mettra Laamiri en position de force, son échec sera aussi le sien. Alors attendons les quarts de finale de la Ligue des champions !
H. M.
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