Le Français Patrice Carteron, entraîneur de Zamalek, est affirmatif : son équipe ne connaîtra pas le scénario d’Al-Ahly en 2018, battu en finale-retour de l Ligue des champions africaine par l’Espérance sportive de Tunis, grâce une spectaculaire remontada.
Carteron a d’abord fait part de son bonheur après la victoire de son équipe devant l’Espérance (3-1), en quart de finale aller de la Ligue des champions disputé hier vendredi 28 février 2020, au stade du Caire. «Mais la seconde mi-temps se jouera à Tunis, la plus importante car elle décidera de la qualification», s’est-il empressé de rectifier en conférence de presse.
«On était out jusqu’au but égalisateur de Mohamed Ounajem, qui a remis Zamalek dans le sens du match, avant l’expulsion du joueur de l’Espérance qui a permis de prendre une bonne avance au score», a ajouté le coach des «Blancs».
Achraf Bencharki est plutôt lui la star de Zamalek, le joker offensif en or, qui joue dans plusieurs postes, perturbe les défenses et marque des buts décisifs. Rien que sur les deux matches contre l’Espérance (Super-coupe d’Afrique et quart de finale aller de la Ligue des champions), il a réussi la bagatelle de 3 buts (et amené un penalty) sur les 6 de son équipe !
Tout en faisant allusion au «niveau supérieur» de l’Espérance qu’il considère comme l’une des équipes les plus fortes parmi les 8 quarts finalistes, le technicien affirme que «le scénario de la finale retour de la Ligue des champions 2018 entre l’Espérance et Al-Ahly ne se répétera pas».
Carteron dirigeait Al-Ahly lors de cette finale qu’il avait perdue 3-0 après avoir gagné 3-1 à l’aller au Caire, permettant à l’Espérance de remporter le titre.
Il a ajouté que le chemin est encore long même si Zamalek a remporté deux titres, la Super-coupe égyptienne et la Super-coupe d’Afrique mais «l’ambition de Zamalek est encore plus grande que ce deux trophées», a-t-il encore claironné.
H. M.
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