A travers le projet de «Soutien aux investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires», l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) place les jeunes, l’investissement et l’innovation au centre de la réflexion en Tunisie.
Le projet entre dans le cadre d’un partenariat tuniso-suisse, entre l’Institut national de recherche agronomiques de Tunisie (Inrat) et l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia) d’un côté, et la Haute école spécialisée de Berne et l’Office fédéral de l’agriculture suisse de l’autre.
Cette collaboration vise à aboutir à une méthodologie adaptée au contexte tunisien pour identifier les potentiels et proposer des solutions concrètes aux jeunes désireux d’investir dans la filière agricole.
L’objectif ultime du projet est d’augmenter les investissements agricoles responsables en Tunisie, et renforcer le rôle des jeunes dans ce secteur.
Les travaux ont permis de présenter et valider les résultats des analyses de l’Inrat et les solutions préconisées, et de compléter des mesures concrètes à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs.
Pour la Tunisie -comme partout dans le monde-, le secteur agricole renferme un potentiel d’emplois pour les jeunes qui restent sous-investis.
Aussi, est-il primordial de renforcer leurs capacités à devenir des agro-entrepreneurs capables d’investir.
Mais il y a de nombreux défis à cela, dont le manque d’attractivité du secteur agricole et la relève, qui imposent de repenser les solutions face au manque d’accès aux financement et à l’information, de réviser les cadres législatifs qui ignorent les spécificités des jeunes et leur capacité d’innovation et d’entrepreneuriat.
Afin de venir à bout de ces limites, plusieurs solutions ont été soumises pour adoption, par les partenaires impliqués dans le projet. Il s’agit notamment de mettre en place des systèmes d’information et de formation accessibles à travers les TICs, de créer un cadre incitatif spécifique qui encourage l’investissement des jeunes, d’adapter la législation pour qu’elle tienne compte des besoins des jeunes en financement et facilitation, et de renforcer la coordination entre les différentes initiatives et parties prenantes qui les ciblent.
A. M.
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