En réaction à la polémique suscitée par la statue de bronze de la chamelle Fethia (la fameuse chamelle du café Saf Saf), installée au centre de la Marsa, Slim Meherzi, membre du conseil municipal et ancien maire de cette ville de la banlieue nord de Tunis, a adressé un message aux Marsois, «non pour alimenter une polémique stérile, mais pour (les) éclairer sur certains points», a-t-il dit.
Slim Meherzi estime que ceux qui mènent cette campagne de dénigrement auraient dû se renseigner avant d’attaquer l’intégrité du conseil municipal, en partageant sur son compte Facebook, le compte-rendu d’une réunion tenue au mois de septembre 2019 «que la quasi-unanimité des membres du CM présents ont validé», a-t-il précisé.
«La décision d’accepter l’offre artistique de cette œuvre d’art a été validée par le CM. De plus, les 13.000 DT, n’ont pas été « volés » à la Commission sport. Ils proviennent d’une consultation sur le principe du moins disant. Cette somme inclut la mise en valeur de deux sculptures reçues gracieusement pour La Marsa», a encore écrit M. Meherzi, en précisant que la statue de Fethia, symbole de la Marsa et de l’Avenir sportif de la Marsa (ASM), a été offerte par Sahbi Chetioui et la stèle du drapeau national par Mohamed Massoudi.
«Ce budget a été dégagé par le secrétaire général et approuvé et signé par lui, le maire actuel et le président de la commission sport et jeunesse. Une œuvre qui ne fait pas polémique n’est pas une œuvre d’art, par contre, son processus d’achat n’a pas lieu de faire polémique», a conclu l’ancien maire.
Y. N.
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