Dans le cadre du renforcement du secteur sanitaire dans les régions, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fait don, aujourd’hui, mercredi 4 mars 2020, de 100.000 dinars tunisiens (DT), à l’hôpital régional de Kasserine.
Le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, a remis le chèque, aujourd’hui, à Abdelghani Chaabani, directeur régional de la Santé à Kasserine, «région la plus touchée par la marginalisation et les actes terroristes, et on souhaite renforcer et améliorer les services sanitaires et contribuer au renforcement du développement régional», précise l’UGTT dans un communiqué.
Noureddine Taboubi a ajouté que cette initiative illustre l’attachement de la centrale syndicale à la promotion du système sanitaire public, et a appelé les parties concernées à adhérer à la réforme du secteur public et à trouver des solutions efficaces pour promouvoir «la santé, l’éducation et autres secteurs vitaux dans la région».
«La santé et l’éducation doivent être nos priorités, afin d’améliorer la qualité des services présentés aux citoyens», a conclu M. Taboubi, dont l’organisation n’a pas fini d’étendre son rôle et de déborder le cadre strictement syndical pour se positionner comme un acteur politique à part entière.
Le geste d’aujourd’hui témoigne de cette volonté de s’affirmer comme un Etat dans l’Etat, alors qu’elle émarge sur le budget de l’Etat et finance ses activités par l’argent du contribuable. Ce qui est une aberration totale qu’aucun chef de gouvernement n’a eu jusque-là le courage de remettre en question.
L’UGTT devrait se faire financer par les cotisations de ses adhérents, comme tous les syndicats partout dans le monde, et non pomper dans les finances publiques, déjà exsangues et ne permettant pas, en autres, d’améliorer les équipements des hôpitaux.
Y. N.
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