L’Espérance sportive de Tunis (EST) sera face à un gros défi en accueillant Zamalek, aujourd’hui, vendredi 6 mars 2020, à partir de 20h, au stade de Radès, en quarts de finale-retour de la Ligue des champions africaine, après avoir perdu la manche aller, il y a une semaine, au Caire (3-1).
Par Hassen Mzoughi
C’est sans Mohamed Ali Ben Romdhane expulsé au match aller, Elyes Chetti blessé, Abderraouf Benguit, Khalil Chammam, Mohamed Ali Yaacoubi, tous influents sur le jeu, ainsi que l’entraîneur Mouine Chaabani et son premier assistant, Majdi Traoui, tous sanctionnés par la Confédération africaine de football (CAF), que la formation «sang et or» tentera le plus difficile, revigorée par la promesse d’une prime royale : gagner par 2-0 sans encaisser le moindre but pour aller en demi-finales. Ce ne sera pas une sinécure, au contraire.
Une formation fortement remaniée
Lourdement battus au Caire (3-1), alors qu’ils avaient ouvert le score et raté au moins 2 buts tout faits, les «Sang et Or» savent que, même amoindris, ils ont les moyens de dominer leurs adversaires du jour. D’autant qu’ils pourront compter sur les retours du défenseur central Abdelkader Bedrane, le latéral droit Sameh Derbali (Iheb Mbarki serait transféré sur le côté gauche) et l’attaquant Taha Yassine Khenissi, dont on peut toujours attendre des étincelles dans des matches au couteau comme celui de ce soir.
Kwame Bonsu devrait reprendre sa place au milieu de terrain en l’absence de Mohamed Ali Ben Romdhane, aux côtés de Fadi Ben Choug qui suppléera Benguit. Chaabani réserverait la surprise Abdel Rahman Meziane dès le début. En attaque, il devrait remanier le trio du Caire : Hamdou Elhouni, le rentrant Khenissi (à la place de Mohamed Ali Ben Hammouda) et Ibrahim Ouattara.
Lucidité, patience et efficacité : les trois clés du match
L’Espérance aura besoin de sortir le match de la saison ce soir face à son redoutable rival. Cela se jouera essentiellement sur le plan technique, en termes de jeu et de réalisme, les armes de Zamalek au match aller.
Il s’agit avant tout de faire une bonne entame de match, d’exploiter les (rares) opportunités qui seront offertes, pour être plus à l’aise dans le jeu et d’avoir le calme nécessaire dans ce genre de match «compliqué» où il fait faire preuve de prudence, de patience, tout en étant capable d’emballer le jeu pour marquer les deux buts libérateurs.
En somme, l’EST devrait réussir là où elle a échoué au Caire : la lucidité, la patience et l’efficacité. Et pourquoi pas, renverser la situation en sa faveur, ce qui serait un grand exploit, vu les circonstances?
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