Le Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC) appelle, aujourd’hui, samedi 7 mars 2020, à une solution juridique pour pouvoir soumettre de nouveau au vote de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le projet de loi organique sur la convention fondatrice de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), non-adoptée avant-hier, jeudi 5 mars .
Le secrétaire général de la TABC, Anis Jaziri, rappelle l’urgence d’adopter ce projet de loi, avant la tenue du 33e sommet de l’Union africaine (UA)en Afrique du Sud, en mai prochain, au cours duquel seront examinées les modalités d’application de la convention fondatrice.
Il qualifie sa non-adoption par l’ARP de «crime contre le peuple tunisien, les exportateurs et les entreprises tunisiennes, et contre tous ceux qui ont travaillé à la mise en œuvre de cette convention», ajoutant que c’est un «coup dur porté à l’image de la Tunisie en Afrique».
M. Jaziri a déploré l’absence des députés de l’ARP à la session plénière qui devait examiner le projet de loi organique en question, et rappelle que ce texte aurait dû déjà être adopté déjà en 2019.
Notons que la Zleca est la plus grande zone économique au monde, forte de 1,2 milliard de personnes, et des échanges commerciaux de plus de $ 300 milliards. Elle permet d’augmenter le niveau des échanges commerciaux entre les pays africains de 16% à 33%. Ce dont a fortement besoin la Tunisie à l’état actuel de son économie en stagnation…
A. M.
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