La Fédération tunisienne de football (FTF) a institué, une Commission d’éthique, qui sera une instance de contrôle pour toutes les composantes du football tunisien, y compris le président de la FTF lui-même, indique-t-on dans les couloirs de l’instance fédérale. Est-ce la guerre à la corruption ? Ou l’a-t-on instituée pour la forme ? On attend des preuves…
Pilotée par l’ancien président du Comité d’appel de la FTF, Hedi Fouchani, cette commission dont on attend la publication des statuts, après concertation avec l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) et la Fifa, qui en a fait la recommandation, traitera tous les dossiers liés à la corruption comme la mauvaise gestion au sein de la FTF, dans les clubs (les exemples ne manquent pas à ce sujet), les manipulations financières, les falsifications des résultats sportifs ou les soupçons liés aux officiels et aux arbitres…
Après examen de chaque dossier, la Commission d’éthique, structure de contrôle mais aussi d’enquête, rendra ses décisions, et si nécessaire, ira à la justice. Elle commencera sa mission dans les 6 mois.
Morale de l’histoire : la FTF va-t-elle (enfin !) déclarer la guerre à la corruption dans les structures du football tunisien ?
On jugera sur pièce tout en espérant que cette structure (dite autonome) bénéficie d’abord de l’autorité légale et agira dans la neutralité totale pour servir justement à rétablir l’éthique et à assainir un tant soit peu le milieu du football, en sanctionnant les atteintes à la loi, sans aucune immunité pour les uns ou les autres !
Bref, gageons que cette commission n’est pas instituée pour la forme.
H. M.
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