Suite au scandale de l’accident de la voiture de fonction du ministre des Transports, Anouar Maarouf, conduite par sa fille, le ministre chargé de la Fonction publique, de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Mohamed Abbou, a partagé, sur sa page Facebook, une note du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh, datée du 19 mars 2020, adressée aux ministres et secrétaires d’Etat à propos de l’utilisation des voitures de fonction.
La note fait suite au scandale suscité par l’accident de la voiture administrative conduite par la fille du ministre Maarouf, révélé par le chroniqueur Mohamed Boughalleb, sur Shems FM, et relayé par d’autres médias.
Pour mettre fin aux abus souvent constatés dans l’utilisation des voitures de fonction, le chef du gouvernement rappelle les conditions se rapportant aux privilèges en nature accordés aux membres du gouvernement tunisien, et notamment ceux relatifs aux logements de fonction qui leur sont attribués sur une demande préalable.
Pour ce qui est des 2 voitures de service (une pour le ministre et une autre pour sa famille) mises à la disposition d’un membre du gouvernement, seul le chauffeur affecté par l’administration est autorisé à les conduire, ou à défaut, le membre du gouvernement lui-même.
A cet effet, la note précise qu’une autorisation de conduite du véhicule est remise au chauffeur du membre du gouvernement concerné.
Cela dit, suite au scandale suscité par l’accident de sa fille, le ministre Maarouf aurait été bien inspiré de présenter sa démission et non se cacher derrière les communiqués ministériels et persévérer dans l’erreur, en chargeant sa chargée de communication, Sabah Toujani, fonctionnaire de l’Etat, qui plus est, de se fendre en démentis alambiqués et improbables.
Non, M. Maarouf, la démission aurait été un moindre mal, qui plus est, en cette période où le pays traverse une grave crise sanitaire, économique et financière. Un irresponsable comme vous n’a pas sa place dans un gouvernement de combat…
A. M.
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