«Je n’ai que mes yeux pour pleurer et une gorge pour crier et râler, dans une grande amertume», c’est en ces termes que Abdelmajid Dabbar, activiste pour la cause animale et président l’Association Tunisie Ecologie, a dénoncé des opérations de chasse illégale dans le désert, en pleine période de reproduction.
L’activiste explique que des habitants, profitant du confinement général, se sont isolés dans le désert dans les régions du Chareb, Om-Echieh, Daher, Oued Zmerten, à Kebili et à Gabès, où ils chassent jours et nuits, dit-il.
Ces braconniers chassent des mouflons à manchette, des gazelles, des bièvres, des gerboises, et même la tourterelle des bois, qui viennent d’arriver pour se reproduire en Tunisie, dénonce M. Dabbar, en rappelant que ces abus sont commis en plein période de reproduction où la chasse est strictement interdite.
«Humiliant les gardes-chasse et profitant de l’absence du fervent Brigadier de chasse, Kamel Gosrani en période de convalescence suite aux blessures par coup de feu causés par un braconnier, défiant toutes les autorités retenues pour d’autres priorités vitales, des 4×4, des quads, des motos résistant aux terrains battus, et des fusils sans papiers, ni permis de chasser ni assurance… C’est une vraie catastrophe !», a-t-il encore écrit.
Abdelmajid Dabbar a alerté les autorités concernées et les a appelées à agir rapidement contre ces contrevenants et à mettre fin au carnage dans le désert tunisien.
On notera qu’un braconnier a été arrêté aujourd’hui à Sfax. Il avait fui le matin en tirant des coups de feu en direction des agents de la brigade de surveillance…
Y. N.
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