Arbia Hamadi, qui poursuit en justice, pour harcèlement sexuel, Slim Chiboub, ne semble pas prête à retirer sa plainte contre ce dernier, malgré la campagne de dénigrement dont elle fait l’objet depuis l’éclatement de l’affaire, il y a deux jours.
Alors que le gendre de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali et ancien président de l’Espérance sportive de Tunis (EST) est soigné à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis, où il a été admis, mercredi 29 avril 2020, suite à crise cardiaque survenu durant sa détention provisoire pour enquête au centre de Bochoucha, au Bardo, la journaliste et présentatrice de télévision passe son temps à répondre à ses détracteurs sur les réseaux sociaux, avec la même ténacité querelleuse qu’on lui connaît.
Nullement intimidée par la campagne de dénigrement dont elle fait l’objet, dans les milieux sportifs, médiatiques et même politiques, Arbia Hamadi, qui semble apprécier d’être ainsi au cœur de la tempête, tire même de cette adversité une énergie détonante et des raisons supplémentaires pour rester droite dans ses bottes. Elle, dont l’égocentrisme et la quête effrénée de reconnaissance, ne sont pas les moindres qualités, n’est pas mécontente d’avoir attrapé un gros poisson.
Hier, vendredi 1er mai, elle a reçu la visite de membres de la famille de Slim Chiboub, venus lui présenter leurs excuses. C’est en tout cas ce qu’elle a affirmé dans un post Facebook, en concluant par un tranchant «Il faut appliquer la loi», laissant ainsi entendre que, malgré ces «excuses», elle n’est pas prête à lâcher le morceau.
Le sort de Slim Chiboub, dont les démêlées avec la justice sont loin d’être terminées, en raison de ses procès antérieurs portant sur des accusations de corruption, est donc désormais entre les mains des juges. Toute dépendra du contenu du dossier…
I. B.
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