Me Samir Abdellah a annoncé, dans la soirée du jeudi 7 mai 2020, que l’ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed, l’a chargé de saisir la justice contre des sites électroniques et des pages sur les réseaux sociaux, pour diffamation et diffusion de fausses rumeurs.
L’avocat a précisé que, depuis plusieurs semaines, des campagnes sponsorisées sur Facebook sont menées par ces sites pour dénigrer Youssef Chahed, à travers des fausses informations, allant jusqu’à porter atteinte à son honneur, à sa réputation et à celle de sa famille.
Ces informations calomnieuses n’ont aucun rapport avec la liberté d’expression, a indiqué l’avocat en rappelant, notamment, que ces sites ont récemment diffusé une information selon laquelle une somme d’argent estimée à 300.000 dinars a été volée de la villa de Youssef Chahed à Hammam Ghezaz dans le gouvernorat de Nabeul et en affirmant que son client ne possède même pas de villa à cet endroit.
Les auteurs de l’intox avaient même indiqué que cet argent, dont la provenance est inconnue, appartient à l’épouse de l’ancien chef du gouvernement, tout en appelant à ouvrir une enquête pour corruption… «Cela n’a vraiment rien à voir avec la liberté d’expression», a insisté l’avocat.
Il faut dire que ces campagnes de dénigrement ont ciblé Youssef Chahed depuis janvier 2017, quelques mois seulement après sa prise de pouvoir, alimentées (et payées, s’agissant des campagnes sponsorisées sur Facebook) par les partisans de ses adversaires politiques, tels Chafik Jarraya, Nabil Karoui, Hafedh Caïd Essebsi, Slim Riahi et autres Abdelkrim Zbidi, mais aussi, en sous-main, les islamistes d’Ennahdha.
Y. N.
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