Dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 11 mai 2020, sous le titre «Citoyen pour l’égalité de traitement», Al Massar France dénonce la forte hausse des tarifs des droits de chancellerie à partir du 12 mai 2020, pratiqués par les consulats de Tunisie à l’étranger. Nous reproduisons ci-dessous ledit communiqué.
Les tunisiens vivant en France n’ont plus d’ambassadeurs ni de consul général depuis qu’il a été mis fin à leur mission le 30 décembre 2019. Une situation ubuesque pour la plus grande communauté tunisienne expatriée qui vit en France, premier partenaire économique de la Tunisie.
Nonchalance incompréhensible ou travers d’un exécutif empêtré dans la gestion des rivalités au sommet pour avoir la haute main sur la diplomatie et nommer ses obligés?
Le mystère demeure mais cela ne sert ni les intérêts du pays et encore moins ceux des Tunisiens à France.
Dernièrement, le ministère des Affaires étrangères a mis en application de nouveaux tarifs des droits de chancellerie à partir du 12 mai 2020, avec une augmentation inacceptable pour les Tunisiens résidant en France
Dans cette nouvelle tarification, le coût d’un timbre fiscal pour un passeport passe de 30,00 à 88,00 euros, une augmentation qui frise les 300%. Une simple copie conforme est passée de 4 à 11euros, etc.
Le changement des tarifs entre 2019 et 2020
Ces augmentations des tarifs pour des services indispensables, souvent décriés par les citoyens car rendus dans des conditions parfois déplorables, sont exorbitantes, et injustifiées. Elles ne sont ni plus ni moins que du «racket». Elles renforcent le sentiment très partagé d’être réduits à des pourvoyeurs de devises.
Face à ces augmentations inattendues et injustifiées annoncées dans cette période de crise, Al Massar France :
– demande l’annulation des hausses des droits de chancellerie et rappelle que tout citoyen tunisien a le droit de disposer d’un passeport et à l’égalité de traitement;
– appelle tous les Tunisiens résidents à l’étranger à se mobiliser contre cette augmentation, que rien ne peut justifier, et à exiger son retrait.
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