Le patrimoine culturel tunisien semble être visé ces jours-ci. En effet, après l’altération de la façade du siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (ou Beït El Hikma), des documents de l’historien Azedine Beschaouch ont été détruits.
Le bureau de Azedine Beschaouch, au sein de Beït El Hikm, a en effet été vidé de son contenu sans qu’il n’en soit, ni lui ni l’Institut national du patrimoine (INP), mis au courant, a rapporté ce dernier.
L’INP a regretté, dans un communiqué rendu public hier, dimanche 31 mai 2020, le fait qu’une partie des documents de l’épigraphiste tunisien ait été détruite lors de cette opération, ajoutant qu’il a coordonné avec la municipalité de Carthage pour en «sauver» quelques uns.
Notons que des résidents de Carthage ont dénoncé, via les réseaux sociaux, ces «actes criminels» à l’encontre du patrimoine culturel tunisien en publiant des photos de documents historiques, comprenant notamment des conférences et des bouquins précieux, jetés dans en pleine rue ou dans des poubelles !
Ils ont également déploré la passivité des responsables au sein du ministère des Affaires culturelles, censés pourtant protéger notre patrimoine culturel.
C. B. Y.
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