Le célèbre archéologue a réagi, M’hamed Hassine Fantar, hier, lundi 1er juin 2020, dans le post facebook reproduit ci-dessous, aux informations confirmées par l’Institut national du patrimoine (INP), selon lesquelles une partie des documents de l’historien et archéologue Azedine Beschaouch a été détruite. Il parle de «crime inexpiable envers le patrimoine».
Je viens d’apprendre que les archives du Professeur Azedine Beschaouch, l’un des plus grands archéologues de Tunisie, ancien directeur général de l’Institut national d’archéologie et des arts de Tunisie ont été jetées par un tiers dans une poubelle.
Ces archives étaient conservées dans un local attenant à Beit Al-Hikma.
C’est un crime inexpiable envers le patrimoine historique et archéologique et envers une personnalité scientifique d’envergure internationale. C’est d’ailleurs l’un des fondateurs de Beit Al-Hikma au temps de Bourguiba. C’est aussi un ancien ministre de la Culture et membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres de France, prix de l’Académie Française, membre de l’École française de Rome, expert auprès de l’Unesco et de son Comité du patrimoine mondial. Ses Ecrits, ses livres et ses archives sont donc précieux pour ne pas dire sacrés. Voilà pourquoi le crime est abominable. Mais pourquoi ce crime ? Qui en est responsable ? À qui profite-t-il ? Il revient au ministère des Affaires culturelles et à l’INP de mener l’enquête et de prendre les décisions requises.
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