Les chefs des partis au pouvoir, des députés de la coalition gouvernementale, ainsi que le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, seront présents aujourd’hui, vendredi 5 juin 2020, à midi, à l’espace de Beït El Hikma, à Carthage, pour signer le Pacte de stabilité et de solidarité gouvernementale.
Le document vise à bannir tout discours politique basé sur l’exclusion ou la diffamation et appelle notamment à la lutte contre la corruption et le terrorisme ainsi qu’à faire preuve d’intégrité et de transparence dans la gestion du service public.
D’autre part, les composantes de la coalition gouvernementale s’engageront, via ce pacte, à être solidaires les unes avec les autres et à favoriser la coopération et la participation dans la gestion de la vie politique nationale.
Bref, de jolies paroles et des engagements pompeux feront l’objet de ce pacte, mais les expériences précédentes ont montré que les principes et valeurs énoncés ne sont respectés que lorsqu’on en est convaincu, pas parce qu’ils sont écrits dans un document qu’on a signé. Et que de documents signés auparavant et oubliés aussitôt leur encre séchée, l’effet d’annonce tenant souvent lieu d’action !
Mise-à-jour : la présidence du gouvernement aurait décidé de reporter la signature du pacte à une date ultérieure non-déterminée sans donner plus d’explications.
C. B. Y.
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