Poursuivi pour harcèlement sexuel par la journaliste Arbia Hamadi, l’homme d’affaires Slim Chiboub a bénéficié d’un non-lieu, aujourd’hui, lundi 8 juin 2020, suite au verdict de la Chambre correctionnelle près du Tribunal de première instance de Tunis.
Rappelons que l’ancien président de l’Espérance sportive de Tunis (EST) avait été arrêté pendant 4 jours pour les besoins de l’enquête, entre le 29 avril et le 2 mai, et que pendant sa garde à vue, il a été victime d’un malaise qui a nécessité son transfert à l’hôpital.
Rappelons également que Mme Hamadi avait assuré, via plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux, qu’elle avait piégé le gendre de l’ancien président de la république, feu Zine El Abidine Ben Ali, en mettant en place «une embuscade» lui ayant permis de détenir des preuves matérielles du harcèlement sexuel prétendu.
Maintenant, qu’est-ce que ce non-lieu signifie-t-il réellement ? N’y a-t-il pas eu de harcèlement ? Dans ce cas, la journaliste ne devrait-elle pas être poursuivie pour fausses allégations ? Ou y a-t-il eu un échange jugé ordinaire par le tribunal ? Des questions qui seront sans doute médiatiquement élucidées prochainement, même si on aura probablement droit, comme d’habitude, à 2 versions contradictoires.
La décision est cependant interprétée comme un camouflet pour la journaliste qui avait trop brodé autour de cette affaire.
C. B. Y.
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