Les médecins du service des maladies respiratoires au sein de l’hôpital de la Rabta, à Tunis, ont pris la décision de démissionner collectivement pour protester contre les conditions de travail dans cet établissement sanitaire.
C’est ce qu’a indiqué Samira Merai, chef du service en question, dans une intervention sur les ondes d’IFM, ce mercredi, 1er juillet 2020, assurant qu’indépendamment de la crise du coronavirus, les conditions de travail sont extrêmement difficiles depuis quelque temps.
A titre d »exemple, elle a indiqué que 2 infirmiers uniquement couvrent 12 heures de travail et que son service manque quasiment de tous les médicaments, ajoutant qu’elle a mis en garde les autorités sur cette question depuis le mois de mai… en vain.
Sur un autre plan, elle a lancé une alerte contre le danger d’une éventuelle deuxième vague du coronavirus, en Tunisie, alors que les conditions des établissements sanitaires sont déjà très laborieuses.
Rappelons que Mme Merai était ministre de la Santé du 27 août 2016 au 12 septembre 2017, et qu’à ce titre elle connaît bien les problèmes du secteur. On ne peut pas dire que durant l’année où elle a eu à le gérer, elle a pu améliorer la situation au service de l’hôpital de la Rabla qui était sous sa responsabilité directe. Ni celle des autres services, dans les autres hôpitaux…
C. B. Y.
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