Que faisait Seïfeddine Makhlouf, le Zapata de l’Assemblée tunisienne actuelle, du temps de Ben Ali? Tenait-il le rôle de Zapata sous la dictature de Zine? Absolument pas. Il était dans les rangs du Parti de l’unité populaire (PUP), un faux parti d’opposition pour faire croire que le pluralisme existait sous Ben Ali et qui était présidé par Mohamed Bouchiha, cousin de l’ancienne première dame Leïla Ben Ali.
Seïfeddine Makhlouf, le garçon haineux et aigri, qui passe son temps à assouvir ses complexes sous la coupole du Bardo et sur les plateaux télé épaulé par son armée mexicaine constituée de personnages non moins sulfureux que lui, membres de sa formation politique, ne faisait pas montre de ses talents zapatistes sous Ben Ali. C’était alors trop risqué et ne rapportait rien.
Non, M. Makhlouf était alors sagement rangé dans le troupeau comme un agneau docile, on le voit ici au premier rang de cette réunion du PUP, un faux parti d’opposition sous Ben Ali pour faire croire que le pluralisme existait et qui était présidé par Mohamed Bouchiha, cousin de l’ancienne première dame.
Certes, il ne faisait pas partie du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), parti de Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), son ennemie du moment, mais il y était presque… ce n’est sûrement pas un passé révolutionnaire pour le Zapata de l’Assemblée tunisienne actuelle. Un passé peu glorieux que ce garçon veut étouffer mais tout finit par éclater au grand jour !
Il est vrai qu’entre le dénommé Imed Dghij, jadis larbin d’Imed Trabelsi, et le Zapata de la 25e heure, Seïfeddine Makhlouf, avec son passé au PUP, les pseudo-révolutionnaires d’Al-Karama, on nage en pleine indignité.
La révolution, la vraie, on le sait, a été faite par d’autres qui n’en tirent aujourd’hui aucune gloire ni aucun privilège, laissant la place aux faux-culs et aux menteurs, plein de morgue et de haine.
I. B.
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