Il y a un an jour pour jour mourait l’ex-président de la république Béji Caïd Essebsi, le jour même de la célébration de la fête de la république, à l’âge de 93 ans. Il avait trouvé un pays au bord de l’implosion, il l’a réconcilié et pacifié, mais un an après sa mort, les démons de la division semblent avoir déjà repris le dessus.
À cette occasion, les témoignages vont se multiplier, de la part de ceux qui l’ont accompagné dans son long parcours politique mais aussi de la part de ses adversaires. Nous en reproduisons ci-dessous celui d’un médecin, professeur de cardiologie, Faouzi Addad, qui a consacré aujourd’hui un post sur sa page facebook à cet «homme si exceptionnel».
«Le privilège de quitter ce monde, tout en étant au service de la Tunisie et de son peuple jusqu’à la dernière minute, n’a été réservé qu’à ‘‘Si El-Beji’’. Ce n’est pas un hasard si, en plus, ce privilège a été donné le jour de la fête de la république, pour couronner le parcours de cet homme si exceptionnel. Il n’y a pas de hasard dans tous cela, car c’est la fin due à un homme dévoué à son pays.
«Si les politiques d’aujourd’hui pouvaient ne prendre que 10% de sa sagesse et de sa vision pour notre si beau pays ! Nous ne sommes que 12 millions et nous devons trouver un moyen pour vivre en paix, s’accepter dans nos diversités et faire accoster notre révolution à bon port.
«Ce 25 juillet est devenu très riche en symboles et ce n’est aussi probablement pas un hasard si le chef du gouvernement de la «dernière chance» sera aussi désigné aujourd’hui.
«En souvenir de «Bajbouj», j’espère qu’on pourra penser enfin à ce peuple, qui est, malgré tout, regardé avec admiration par le monde entier. ‘‘Allah yarhmek Si El-Beji’’, tu es maintenant parmi les grands de ce pays et dans le cœur de tous les Tunisiens. Vive la Tunisie libre et démocratique!»
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