Une enquête à l’échelle nationale tunisienne a été effectuée auprès de femmes entrepreneures en Tunisie sur les défis qu’elles ont confrontés suite à la crise sanitaire de la Covid-19 et un plan d’action a été élaboré à cet effet pour aider les entreprises à se relancer après la crise.
Cette enquête sur les moyens de faire face à la crise économique provoquée par la pandémie de la Covid-19 et ses dégâts colossaux sur le tissu entrepreneurial tunisien a été menée par la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprises (CNFCE), en partenariat avec l’Organisation Internationale de Travail (OIT) par le biais de son projet «Travail décent des Femmes en Egypte et en Tunisie» (DWW), financé par le ministère des Affaires étrangères de la Finlande.
Effectuée auprès de 170 entreprises gérées par des femmes entrepreneures, de moyennes mais aussi de micros et petites entreprises ou de start-up, dans les domaines les plus divers : industriels, services, artisanat, commerce et agriculture, l’enquête a été menée avec un questionnaire électronique comportant 22 questions regroupées en cinq parties : impact immédiat lors de la crise, impact après la crise, l’avenir de l’activité si la crise se poursuit, le type de soutien et la coopération envisageable entre femmes cheffes d’entreprises.
C’est en s’appuyant sur les résultats de ce sondage d’envergure nationale qu’un plan d’action a été envisagé et a été présenté par la CNFCE lors d’une conférence de presse qui s’est tenue, ce jeudi 6 août 2020 au siège de l’Utica, en présence du président de l’organisation patronale Samir Majoul et la présidente du CNCFE Leila Khayat.
Un plan d’action pour une crise sans précédent
De par cette crise inédite, autant par sa nature que par son impact, le plan d’action représente la vision et les besoins des femmes pour sauver leurs entreprises. Dans quel état d’esprit se trouvent aujourd’hui les «patronnes» de ce pays ? Comment voient-elles l’avenir? Quelles leçons tirent-elles de cette crise ? Quelles résolutions comptent-elles prendre pour faire face à ce tsunami économique ? Comment la CNFCE peut-elle agir activement en soutien du patronat féminin tunisien?
L’un des objectifs de la CNFCE est d’ouvrir, au travers de ces témoignages, des portes sur l’après-Covid-19. Cette crise a certes démontré la fragilité de nos économies mais a aussi fait tomber de nombreuses certitudes. Par exemple, elle a démontré la dépendance de l’industrie face à la complexité des chaînes d’approvisionnements, la fragilité des artisanes…
Aujourd’hui, la CNFCE s’engage à provoquer et à réclamer des changements vitaux pour les femmes et le pays au niveau du système réglementaire, de la stratégie des organisations d’appui aux femmes cheffes d’entreprises, des mesures d’accompagnement et d’accès aux services financiers sensibles à la dimension genre.
Source : communiqué.
Donnez votre avis