Les obsèques de l’avocate et militante féministe franco-tunisienne Gisèle Halimi ont eu lieu, hier jeudi 6 août 2020, au crématorium du Père Lachaise à Paris. Un dernier adieu et la promesse de continuer le combat.
Née Zeiza Gisèle Elise Taïeb en 1927 à la Goulette dans la banlieue nord tunisienne, la figure du féminisme Gisèle Halimi avait tiré sa révérence le 28 juillet dernier à l’âge de 93 ans, après une longue et majestueuse carrière d’avocate engagée essentiellement pour les droits des femmes.
Une centaine de personnes est venue dire adieu à maître Halimi hier au crématorium du Père Lachaise à Paris lors d’une cérémonie laïque et sous une importante couverture médiatique, en présence de ses proches et de personnalités qui avaient eu la chance de la côtoyer. Et c’est dans un grand moment d’émotion qu’on l’a accompagnée à sa dernière demeure avec les chants de révolte «Bella ciao» et «L’hymne des femmes».
L’ancienne députée tunisienne Nadia Chaabane, qui était présente à la cérémonie des obsèques, a indiqué qu’une place à Tunis portera prochainement le nom de Gisèle Halimi dont le combat continuera certainement d’inspirer des générations et des générations de féministes.
Fawz Ben Ali
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