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El-Kamour : le sabotage se poursuivra cet hiver, Saïed aux abonnés absents

C’est sur un ton moqueur et narquois que les agitateurs d’El Kamour, à Tataouine, continuent de défier un État faible et qui les laisse bloquer la production pétrolière et gazière depuis le 16 juillet alors que l’économie tunisienne est à la dérive.

Par Imed Bahri

Ces bandits des grands chemins se disent déterminés à poursuivre leur paralysie illégale du ravitaillement du pays en énergie durant l’hiver prochain.

«Bienvenu à l’automne et bienvenu au froid. Il fait froid et on va s’amuser avec la vanne. Dieu merci. Attendez-vous à ce qu’on y reste durant le froid plus que durant la chaleur», écrivent-ils dans un post sur la page Facebook et de leur coordination.

Un pays livré par ses dirigeants aux bandits et aux hors-la-loi

C’est à se demander qui gouverne dans ce pays, le chef des armées qui est le chef de l’Etat et dont la zone militaire est sous sa tutelle ou bien les hors-la-loi d’El-Kamour ?

Cette occupation illégale des lieux et la paralysie de l’activité pétrolière et gazière ont conduit les compagnies concernées opérant dans le sud tunisien à saisir le président de la république Kaïs Saïed en lui envoyant une lettre, vendredi 21 août dernier, mais ce dernier est resté indifférent et laisse la situation pourrir.

Pendant ce temps, les hors-la-loi d’El-Kamour ruineront l’Etat et la Tunisie continuera à couler.

Un président indécis qui ne sait que manier la parlotte

C’est là une preuve éloquente que M. Saïed n’est qu’un sophiste qui ne sait que manier la parlotte et un indécis qui est incapable de décider et d’assumer ses décisions. C’est encore un haut responsable politique aux mains qui tremblent. Un président sans panache et sans audace, et qui n’est pas fait pour la fonction.

Le énième post défiant les autorités.

Chaque jour qui passe, nombreux sont les électeurs de M. Saïed qui se mordent les doigts pour lui avoir accordé leur voix et dans les prochains sondages d’opinions, on verra dans quels abysses il va tomber, lui qui s’était fait élire, en novembre dernier, avec près de 73% des suffrages, un quasi plébiscite qu’il n’a pas mis beaucoup de temps pour prouver qu’il ne le mérite pas. Et pour dilapider une popularité surfaite, car fondée sur un grave malentendu : Saïed n’est pas meilleur que la plupart des autres acteurs politiques tunisiens. Comme eux, c’est un incompétent notoire, prétentieux, égoïste et, surtout, manquant de courage.

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