Les difficultés du secteur des restaurants touristiques, la lenteur de l’application des mesures du gouvernement pour le sauvetage du tourisme, la réticence des banques pour le financement du secteur, l’imposition fiscale et la multitudes des structures de contrôle ainsi que la révision des lois obsolètes qui régissent l’activité ont été examinés au cours d’un débat réunissant le ministre du Tourisme Habib Ammar et les membres du conseil exécutif et les membres du comité d’honneur de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT).
Un débat qui a porté essentiellement sur la vision stratégique de développement d’un maillon essentiel de la chaîne touristique nationale qui compte aujourd’hui plus de 380 unités générant plus de 25.000 emplois.
Le nouveau ministre devait saisir l’occasion pour mettre en relief l’importance du secteur des restaurants touristiques dans la chaîne touristique ainsi que l’opportunité évidente d’une concertation permanaient avec la profession en vue de trouver les meilleures réponses à la crise actuelle annonçant la création d’une cellule de veille et d’écoute réunissant tous les acteurs du secteur.
Sadok Kouka, président de la FTRT, devait à cet effet indiquer qu’il est nécessaire d’accompagner le développement de ce secteur afin qu’il puisse jouer comme il se doit les missions qui lui sont dévolues et de lui éviter une sérieuse menace d’effondrement. Il a d’autre part demandé la levée de l’injustice fiscale dont fait l’objet le secteur et l’accélération du processus de révision des lois anciennes qui handicapent l’investissement, l’emploi et le développement du secteur.
Le ministre du Tourisme a, de son côté, exprimé la disponibilité de son département pour résoudre les problèmes du court terme mais aussi de se pencher d’une manière approfondie sur les orientations stratégiques du secteur demandant dans le même sillage aux responsable de la FTRT de lui soumettre, dans les plus brefs délais des notes précises sur les dossiers de la fiscalité et des crédits bancaires en vue de les traiter avec ses homologues du gouvernement.
Source : communiqué.
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