Contrairement à ce qui a été affirmé au lendemain de l’élection de son mari, Kaïs Saïed, à la présidence de la république, et à ce qu’on croyait, à savoir qu’Ichraf Chebil Saïed n’exercera plus son métier de magistrate tant que son mari sera président, et bien cette information s’avère fausse.
Selon Youssef Bouzakher, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui intervenait aujourd’hui, vendredi 18 septembre 2020, sur Shems FM, Mme Saïed continue d’exercer. Elle avait eu une première promotion en vertu de laquelle elle avait été transférée pour la durée d’un, à la Cour d’appel du Kef, et après une nouvelle promotion, à la faveur du dernier mouvement effectué dans le corps de la magistrature, elle a été promue en tant que juge de 3e degré et transférée de nouveau à la Cour d’appel de Sfax.
C’est une procédure normale, a-t-il souligné, tout en démentant l’affirmation selon laquelle, dans le cas de Mme Saïed, il s’agirait là de règlement de compte ou de représailles.
Cette thèse, rappelons-le, avait été défendue la veille par Anis Hmaidi, président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) critiquant les critères et la méthode lors du dernier mouvement des magistrats.
I. B.
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