Dans un post facebook, publié samedi 25 septembre 2020, l’ancien président de l’Union tunisienne de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), Hédi Djilani, déplore que, sous prétexte de lutter contre la corruption, la Tunisie soit transformée en tribunal et en prison. Les médiocres prennent les devants de la scène, alors que les plus méritants se font oublier pour éviter le lynchage. Un cri de désespoir et de détresse qui mérite d’être médité.
Ce qui est triste et inacceptable depuis 2011, c’est qu’il n’y a plus de vie. Les faux problèmes de la «Révolution» ont détourné nos cerveaux vers le néant.
Voilà 10 ans que nous nous battons à propos du passé et du présent, et c’est un débat stérile, abrutissant, diviseur et destructeur.
Il n’y a plus de famille, plus de «houma» (quartier), plus de ville, plus de régions, plus de pays. Il n’y a que le désespoir, le banditisme, l’absence d’avenir, l’ignorance, la drogue et les abus d’alcool.
La culture est morte, la lecture est morte, les débats intelligents sont morts, l’économie saine est morte.
L’État est disloqué par un manque total de discernement entre les partis et le pays. Les gouvernements sont furtifs, tout comme les responsables, qui finissent pour la majorité devant la justice, par un système diabolique qui a éloigné les compétences de l’exercice du pouvoir ou de l’entrepreneuriat.
Le spectre et l’épée du «fessad» (corruption), qui est une invention diabolique pour transformer le pays en tribunal et en prison, hantent les personnes expérimentées qui ne s’expriment plus, pour se faire oublier, et éviter le massacre et le lynchage.
La conséquence de cela est que le pays est en décomposition à tous les niveaux.
Vive la Tunisie et que Dieu pardonne aux ignorants haineux!
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