«Celui qui a commis un meurtre doit être condamné à mort et le texte de loi existe, à ce propos», a lancé le président de la république, Kaïs Saïed lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale, organisée ce lundi 28 septembre 2020, en ajoutant que l’accusé doit bénéficier d’un procès juste et équitable et que l’exécution de la peine de mort se fera surtout en cas de récidive.
Revenant sur le meurtre de Rahma, la jeune fille dont le corps a été retrouvé, la semaine dernière, dans un fossé à Aïn Zaghouan et qui relancé le débat sur la peine de mort, qui depuis 1991 n’a pas été exécutée en Tunisie, le président de la république a assuré que le tueur arrêté vendredi dernier avait déjà commis un crime avant de bénéficier d’une grâce présidentielle.
Kaïs Saïed a également indiqué que certains pays ayant aboli la peine de mort l’appliquent sans recourir à la justice lorsqu’ils «souhaitent se débarrasser d’un individu qu’ils considèrent comme un danger pour la sécurité».
«A chaque peuple ses choix et nous avons les nôtres. S’il y a une grâce, elle sera octroyée à ceux qui la méritent et non à celui qui a tué deux fois et ce qui est le cas pour le meurtrier de la jeune fille», a insisté le président, qui rappelons-le, a reçu la famille de la victime, après le rassemblement organisé devant le palais de Carthage pour appeler à la peine de mort pour le tueur de leur fille.
Y. N.
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