Imed Dghij, l’agitateur pseudo-révolutionnaire au passé trouble sous l’ancien régime, est réapparu dans une vidéo YouTube où il affirme, sans craindre le ridicule, que le Parti destourien libre (PDL) et sa présidente Abir Moussi sont derrière l’agression dont a été victime en début de semaine le député de la coalition Al-Karama, Ahmed Mouha.
Imed Dghij emboîte ici le pas à Seifeddine Makhlouf, président du bloc parlementaire Al-Karama, qui avait le premier accusé Moussi, le PDL et les… journalistes d’être derrière l’«attaque terroriste» (sic) contre le député Mouha.
Vêtu d’une chemise Lacoste et assis derrière un bureau où tel un grand théoricien et un fin analyste, il dispensait son cours de démagogie et de haine, Imed Dghij a donc proféré lui aussi cette énormité sans ciller et sans apporter la moindre preuve à l’appui de ses accusations. Pire, il a cru devoir déplorer que l’État protège Abir Moussi, qu’il a qualifiée de terroriste et de criminelle.
Manque de pot pour l’agitateur, les enquêteurs de la police judiciaire de Bizerte ont annoncé, ce mercredi 30 septembre 2020, que les agresseurs du député Mouha ne le connaissait même pas et sont des délinquants qui ont tenté de le braquer, avant de prendre la fuite, voyant l’affaire mal tourner.
Agités, impulsifs, bavards et faisant feu de tout bois, Makhlouf et Dghij, dont la sympathie pour les groupes terroristes est de notoriété publique, ont donc perdu une nouvelle occasion de se taire. Mais comme ils ne sont pas à une sottise près, une de plus ou une de moins, ça ne ternira pas davantage leur image, qui est déjà très terne.
I. B.
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