«Le tribunal de 1ère instance de Sidi Bouzid a acquitté le cheikh Farouk Zribi, directeur de l’école coranique de Regueb, de l’accusation d’exploitation de mineurs. Il sera libéré après avoir également été blanchi dans l’affaire de terrorisme montée de toutes pièces contre lui», se réjouit le député et porte-parole de la coalition Al-Karama, Seifeddine Makhlouf, dans un post publié ce vendredi 9 octobre 2020.
«Honte à ceux qui ont accusé à tort et fabriqué ce dossier dans le but de porter atteinte à ceux qui enseignent le Coran», a ajouté le député, avocat de son état, et qui avait défendu Farouk Zribi et dénoncé la fermeture de ce centre, où des enfants étaient coupés du monde, hébergés avec des adultes où ils n’apprenaient que le coran et où des mineurs avaient été violés par un salafiste de cette école, qui a été condamné, en juillet dernier, à 20 ans de prison ferme, pour abus sexuels sur enfants.
Farouk Zribi a quant à lui été condamné à un an de prison pour mariage illégale (2e mariage), et a finalement été acquitté des autres chefs d’accusations, à en croire Seifeddine Makhlouf, qui a été lui-même condamné en 1ère instance à 20 mois de prison ferme, en décembre dernier, suite à la plainte déposée à son encontre par le procureur de la république de Sidi Bouzid, chargé de cette affaire, qu’il avait menacé tout en accusant l’Etat de «mener une guerre contre l’islam».
Le député avait fait appel de ce jugement et sollicité le soutien de ses confrères pour son procès qui était initialement prévu le 9 janvier dernier, mais depuis, il a été reporté… L’immunité parlementaire est sans doute pour beaucoup dans ce report.
Y. N.
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