Selon le directeur de l’Instance nationale de l’évaluation, de l’assurance-qualité et de l’accréditation dans le domaine de la santé, Chokri Hammouda, les 3 prochains mois seront particulièrement difficiles en Tunisie, sur le plan épidémiologique, car si on se fie aux données scientifiques, le pays continuera à enregistrer, durant cette période, une nette augmentation du nombre de cas de la Covid-19.
Cela sera, bien entendu, accompagné d’une hausse des cas graves, nécessitant une assistance médicale et susceptibles d’aboutir au décès, craint le responsable, qui a été interviewé par Hamza Belloumi, sur Shems FM, ce mercredi 14 octobre 2020.
Le médecin a, par ailleurs, confirmé le recours, depuis le début de cette semaine, aux tests rapides aux urgences pour faire le tri et assurer ainsi une prise en charge des patients plus rapide et, par conséquent, plus efficace.
Il a, dans ce contexte, expliqué que les résultats des tests rapides sont beaucoup plus fiables (avec un minimum de faux-négatifs) lorsqu’ils sont réalisés sur des patients présentant des symptômes de la maladie, d’où la pertinence d’y recourir à ce stade de l’évolution de l’épidémie en Tunisie.
Concernant le vaccin, qui devrait être commercialisé à partir de la fin de l’année courante, Chokri Hammouda a indiqué que le dossier de la Tunisie auprès du programme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Covax (ou Dispositif d’accès mondial pour un vaccin contre la Covid-19), a été accepté, et que de ce fait, notre pays bénéficiera gratuitement de l’équivalent de 3% de sa population (soit près de 380.000) en doses de vaccin.
L’Etat tunisien est, par ailleurs, en négociations avec la Banque mondiale pour recevoir une aide lui permettant de se procurer une autre quantité de doses, selon ses besoins et sa stratégie de vaccination, précise encore le docteur.
C. B. Y.
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