Tarek Bouchamaoui, qui compte déposer sa candidature pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), a assuré, ce jeudi 15 octobre 2020, lors d’un entretien accordé à Mosaïque FM, qu’il avait, à cet effet, sollicité le soutien de la Fédération tunisienne de football (FTF) et qu’il attendait encore sa réponse. Il va attendre longtemps…
Car, si les rumeurs selon lesquelles Wadii Al-Jari, président de la FTF, compterait également présenter sa candidature pour le poste se confirmaient, ce n’est pas sûr que la fédération réponde favorablement à l’appel de Bouchamaoui.
Actuellement membre du comité exécutif de la CAF et du conseil de la Fédération internationale de football (Fifa), Tarek Bouchamaoui estime, par ailleurs, qu’il a un excellent dossier et l’expérience qu’il faut en vue de décrocher ce poste.
«Il faut connaître la CAF de l’intérieur pour savoir ce qu’il faut faire. J’ai évolué par étapes et j’ai suivi les conseils de feu Slim Aloulou (ancien représentant de la Tunisie au sein de la confédération africaine, ndlr). Après 18 ans de carrière à la CAF, je sais comment les choses se passent. J’ai commencé à travailler depuis un bon moment sur mon programme», a-t-il déclaré.
Mais les raisons qui poussent le Tunisien à se présenter pour la présidence de la confédération continentale ne sont pas seulement d’ordre personnel. Il a, en effet, assuré qu’il souhaiterait améliorer la situation actuelle de la CAF, notamment sur le plan économique.
«Il y a pas mal de problèmes et de dysfonctionnements au sein de la CAF. Le constat indique que rien ne se passe comme prévu. Les changements de dates des compétitions, par exemple, nuisent à l’image de la confédération et fait fuir les sponsors. Nous sommes en train de vendre un produit et une meilleure organisation permet d’améliorer l’image du foot africain», a-t-il expliqué dans ce sens. Et d’ajouter : «Mon programme nécessite beaucoup de travail. J’ai été déjà contacté par pas mal de parties dans le monde et qui réclament essentiellement une amélioration de l’image du foot au continent», terni par les affaires de corruption et la gabegie organisationnelle.
C. B. Y.
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