A l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, des organisations et des associations engagées dans la lutte pour les des droits de l’Homme, des migrants et des réfugiés ont adressé une correspondance au chef de l’État, Kaïs Saïed, afin de l’appeler à présenter une initiative pour garantir et protéger les droits des migrants tels que mentionnés dans la constitution tunisienne .
Tout en rappelant la nécessité d’accélérer l’adoption, par le parlement de la loi sur l’asile et la ratification par la Tunisie des conventions relatives à la protection des droits des migrants et des réfugiés, les Ong ont également appelé le président de la République à intégrer la question des migrants et des réfugiés dans les travaux du conseil de sécurité nationale et dans les débats nationaux
«Il est nécessaire, dans ce sens, d’inclure les questions de migration et d’asile dans les stratégies de développement afin de mettre en place un système national de protection des droits de l’homme et promouvoir la coopération internationale pour trouver des solutions durables au profit de de ces populations et ce, dans le cadre de la diplomatie et de la politique étrangère», ajoutent encore les signataires de la lettre, à l’instar de l’Institut arabe des droits de l’homme, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, l’Association tunisienne des femmes démocrates, le Réseau euro-méditerranéen des droits humains et l’Association Terre d’Asile Tunisie.
«Malgré les avancées législatives visant à renforcer les droits des migrants et des réfugiés en Tunisie, il existe encore de nombreuses lacunes notamment au niveau de la mise en œuvre de certaines lois en l’absence des textes d’application», conclut le communiqué.
Notons que la Journée internationale des migrants, proclamée par l’Organisation des Nations unies le 4 décembre 2000 et commémorant l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille du 18 décembre 1990.
Elle est célébrée tous les 18 décembre de chaque année afin de «dissiper les préjugés » sur les migrants et «de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination».
Y. N.
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