La démonstration de force d’Abir Moussi et du Parti destourien libre (PDL), lors du sit-in de la colère, à Monastir, samedi 19 décembre 2020, vient confirmer l’irrépressible montée des Destouriens dans les sondages d’opinion et leur retour en force sur les devants de la scène politique tunisienne, dix ans après la «révolution de la dignité», couronnée par un cuisant échec. L’auteur en témoigne dans ce post Facebook publié hier, dimanche 20 décembre.
Par Hichem Jouaber *
En s’inspirant de la philosophie des Lumières et en citant même Voltaire, Abir Moussi a présenté un projet complet et convainquant qui change des discours classiques de nos politicards en herbe.
Son discours a été complet et elle a abordé tous les sujets qui nous concernent dans une cohérence globale, le tout dans une fluidité exemplaire sans démagogie et surtout avec un objectif clair et une trajectoire convaincante.
Quoiqu’on en pense et quoi qu’on en dise, elle a démontré que c’est une femme politique rodée, formée, qui maîtrise ses dossiers et elle pourra allez loin dans les courses politiques dans le pays.
J’adhère à son plan en ce qui concerne l’Etat républicain, l’équilibre des institutions, la civilité de la société, la liberté des consciences, le rôle de l’éducation, le refus de l’islam politique, l’ajustement de la constitution, la société du savoir et de la culture, la politique industrielle et économique, la réduction de la dette, la politique étrangère et sur plein d’autres sujets abordés.
Pendant ce temps, les autres politiciens pataugent encore dans les méandres soit de l’obscurantisme soit de la politique politicienne à trois balles.
* Managing director dans un cabinet de conseil.
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