Le député du Courant démocrate (Attayar), Nabil Hajji, a affirmé aujourd’hui, jeudi 24 décembre 2020, dans une déclaration médiatique, que suite à la passivité du président du Parlement, Rached Ghannouchi, face à la violence physique des députés de la coalition Al-Karama à l’hémicycle du Bardo, son parti continuera à lutter contre sa présence à son poste actuel.
Hajji a précisé que Ghannouchi avait annoncé, après l’agression ayant notamment visé le député Anouar Benchahed, le 7 décembre courant, qu’il ouvrirait une enquête à cet effet dans 3 jours, soulignant qu’aujourd’hui, 17 jours après l’incident, il n’y a eu aucune enquête.
Il a, par ailleurs, rappelé que des responsables de la direction de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du cabinet de Ghannouchi étaient présents lors de l’agression et que, par conséquent, «l’enquête n’aurait pris que 2 heures», selon lui.
Hajji en a conclu que Ghannouchi veut couvrir l’agression commise par les députés d’Al-Karama, car ce bloc constitue le bras droit de son parti Ennahdha. Un bras droit qui dit et fait ce que son mouvement n’ose pas dire et faire, selon le député d’Attayar, que ce soit pour attaquer l’UGTT, la société civile ou encore les valeurs de l’Etat civil, développe-t-il.
Rappelons que le bloc Démocratique (qui regroupe Attayar et Echaâb) avait déjà présenté, en juillet dernier, une motion de retrait de confiance à Ghannouchi et que le leader islamiste l’avait échappé belle.
C. B. Y.
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