La Tunisie doit se préparer dès maintenant à ses prochaines élections législatives et présidentielle, qui devraient avoir lieu en 2024, si elle ne veut pas que les dépassements observés lors des campagnes électorales de 2019, se reproduisent.
Dans ce cadre, le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) a publié une étude à travers laquelle il a notamment recommandé d’interdire la supervision des pages sur les réseaux sociaux depuis l’étranger lors des campagnes électorales.
A cet effet, une signature de mémorandums d’entente entre l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et les sociétés Facebook et Google doit avoir lieu, selon la même étude, pour qu’elles respectent les lois électorales tunisiennes.
Le Pnud a également suggéré de mentionner dans ces mémorandums la possibilité à l’Isie de connaître la période de distribution d’aides sociales, et de bloquer rapidement les pages dont l’instance suggère la désactivation.
L’étude souligne également l’importance de soumettre tous les candidats aux élections à l’obligation de fournir à l’Isie une liste des pages officielles qu’ils utiliseront dans leurs campagnes électorales, afin de pouvoir les surveiller.
D’autres recommandations ont été formulées par l’étude, comme le renforcement de la coordination entre l’Isie et le ministère public afin de faciliter l’émission d’autorisations judiciaires en cas de besoin.
C. B. Y.
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