L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et le parti Tahya Tounes ont fermement condamné la violence de la coalition Al-Karama, après le dernier épisode du feuilleton Seifeddine Makhlouf – Abir Moussi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), durant lequel le chef du bloc islamiste a enlevé le téléphone de la présidente du Parti destourien libre (PDL), pour l’empêcher de le filmer, avant de l’insulter et de la menacer de «le lui briser la prochaine fois».
Via un communiqué rendu public mercredi 27 janvier 2021, l’UGTT a appelé le président de l’ARP, Rached Ghannouchi, et tous les autres députés à prendre les mesures légales nécessaires pour mettre fin à «cette vague de violence» dans le siège du Parlement et lutter contre «le discours haineux de la coalition Al-Karama», qualifiant son groupe parlementaire de «bloc terroriste».
Le bloc du parti Tahya Tounes a, de son côté, appelé Ghannouchi et tous les groupes parlementaires «à assumer pleinement leur responsabilité et à faire face au banditisme d’Al-Karama et à sa banalisation de la loi et des normes politiques et morales».
Le bloc a également exprimé sa crainte que de telles agressions se reproduisent, surtout avec l’incapacité de la présidence du Parlement à y mettre fin, assurant que cela porte préjudice à l’image de cette institution souveraine et à tous les politiciens.
C. B. Y.
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