Le président du Bloc La Réforme , Hassouna Nasfi, estime qu’il faut débloquer la situation et permettre aux nouveaux ministres de prêter serment. «Le président bloque le remaniement pour de simples soupçons de conflits d’intérêts», a-t-il indiqué, avant que son collègue Mohamed Ammar (Attayar) lui rappelle que les mêmes parties qui critiquent la présidence, avaient fait tomber le gouvernement Fakhfakh, pour… les mêmes raisons.
«La constitution permet au chef du gouvernement de proposer des ministre et seul la justice peut confirmer ou non les soupçons de conflits d’intérêts», a ajouté Hassouna Nasfi, sur Shems FM, en accusant le président de la république d’être derrière ce blocage, d’avoir dépassé ses prérogatives et d’aggraver la crise, notamment par ses déclarations, dit-il.
Le chef du bloc de la réforme, qui soutient Hichem Mechichi et qui a voté en faveur des 11 ministres a également indiqué qu’à ce jour, les noms des ministres controversés ne sont même pas connus et en appelant Kaïs Saïed à donner plus de précisions et éviter «à se fier sur les rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux».
Mohamed Ammar, qui était invité à la même émission l’a interrompu pour lui rappeler que les mêmes députés qui s’en prennent aujourd’hui au président de la république et l’accusent de tous les maux, avaient fait tomber le gouvernement sous prétexte de soupçons de conflits d’intérêts.
«En réalité ils sont là pour défendre leurs intérêts et pour rester au pouvoir», a-t-il lancé, en ajoutant que la coalition gouvernementale doit prendre ses responsabilités dans cette crise et mettre fin aux intérêts partisans et individuels.
«Nous avons besoins de solutions radicale pour nettoyer le pays de la corruption et des tiraillements et pour que les autorités se penchent sérieusement sur les problèmes qui intéressent le peuple, notamment le redressement des l’économie et l’amélioration de la situation sociale», a ajouté Mohamed Ammar.
Y. N.
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