Amira Charfeddine, présidente de la commission parlementaire des affaires de la femme, de la famille, de l’enfance, de la jeunesse et des personnes âgées, est revenue, ce lundi 8 mars 2021 (qui correspond à la journée internationale des droits des femmes) sur le projet de loi qui concerne l’égalité successorale entre les deux sexes en Tunisie.
Présenté en 2018 par la Commission des libertés individuelles et de l’égalité, (Colibe), ce projet de loi est encore «dans les tiroirs du Parlement», regrette la parlementaire, sur les ondes de Shems FM, avant de reconnaître que, pour diminuer le taux de la violence à l’encontre de la femme, il est nécessaire de lui donner ses droits financiers.
Elle a, par ailleurs, promis de «provoquer le dossier» et de, «pourquoi pas remettre ce projet de loi sur la table», lors de cette année parlementaire.
La députée du Bloc national a, sur un autre plan, insisté sur la nécessité d’allouer les budgets nécessaires pour assurer la continuité de la préservation des droits des femmes, regrettant le fait que ceux-ci servent souvent aujourd’hui de moyens de chantage politique.
Charfeddine a également estimé que la loi visant à éliminer la violence à l’égard des femmes est bonne au niveau théorique, mais qu’en pratique, elle fait encore défaut.
C. B. Y.
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