Via un communiqué publié lundi 8 mars 2021, l’organisation Al-Bawsala a exprimé sa ferme condamnation des abus policiers et des arrestations aléatoires ayant visé, dernièrement, de jeunes activistes tunisiens.
La dernière en date concerne Rania Amdouni, activiste de la communauté LGBT, qui a été arrêtée après avoir sollicité la police pour porter plainte contre la campagne de dénigrement et de harcèlement qu’elle était en train de subir. Finalement, elle s’est retrouvée condamnée à 6 mois de prison ferme pour une accusation mensongère, vague et ridicule (porter atteinte à un fonctionnaire public).
Al Bawsala a dénoncé la violation illégale des libertés de ces jeunes par l’État tunisien, appelant le chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim, Hichem Mechichi, à jouer son rôle pour mettre fin à ces abus policiers dangereux et répétitifs.
L’ONG a également appelé l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à auditionner Mechichi concernant ces scandales.
Al Bawsala a, par ailleurs, souligné la nécessité d’adapter le système juridique et judiciaire, théoriquement et dans la pratique, aux exigences constitutionnelles, afin de mettre en œuvre toutes les garanties qui élimineraient ces abus.
C. B. Y.
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